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Voici la version LocoTrain de la page mise en cache http://clode.chez-alice.fr/CFJ.htm le April 12 2015 23:04:50.
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chemin de fer jardinier.... chemin de fer jardinier....   l'histoire je suis passionné de chemin de fer, mais je n'ai pas les moyens de racheter une ligne, et du matériel. même au prix de la ferraille, à 1f le kg, ça dépasse vite les 10 000f!!! et réparer, gérer, utiliser cela tout seul, c'est impossible. alors je me suis mis en tête que je pouvais construire, dans mon jardin, un réseau en voie étroite. mais en quel écartement ? 600 mm, 500 mm, on doit pouvoir trouver cela facilement, mais, ca fait des wagonnets plutôt lourd, et le poids d'une loco diesel à ces dimensions est important. quand ca déraille, et qu'on est seul, bonjour les problèmes! les écartement à l'anglaise, ça parait trop petit, fragile, et plutôt onéreux. et puis ça fait trop jouet. pour faire un trajet intéressant, il faut de la place, et du plat, ce qui n'est pas le cas de mon terrain. et de la voie en 400 ? c'est très rare, voire inexistant en 98. en tout cas, c'est pas trop large, plutôt costaud, pas trop lourd à trimballer, et on doit pouvoir faire des courbes très serrées... fin 98, j'ai lu une annonce dans le journal local: "cherche aiguillage en voie de 50 cm". je ne possède pas cet appareil convoité, mais j'ai quand même appelé, histoire de savoir si beaucoup de personnes proposait de tels équipements. je savais également qu'un ferrailleur, dans un département voisin, possédait de la voie étroite et des éléments de voies en plusieurs écartements. bien sûr, les annonceurs n'avaient eu aucun coup de fil, ce qui pour un journal tiré en presque 1 million d'exemplaire et lu par autant de personnes, était inquiétant. je rappela ces personnes 3 fois, un artisan leur proposa une solution: modifier un aiguillage qu'ils possédait dans un écartement différent. ces gens possèdent un réseau dans le jardin, sois-disant, "pour les petits-enfants" en voie de 500 mm. et un souvenir me revins. dans les années 90, j'avais pris le train et en passant dans la banlieue d'une préfecture, j'avais découvert de la voie ferrée entre des serres, l'écartement, vu du train paraissait minuscule. ca m'avait fait plaisir de voir un petit réseau en état de fonctionnement, puis j'avais oublié son existence. c'est donc suite à cette annonce parue vers la fin de l'année 98, que ce souvenir m'est revenu. j'en ai parlé à mon épouse, et j'ai commencé à prospecter par téléphone dans cette ville. j'ai cherché sur une carte, la commune longeant cette voie ferrée que j'avais emprunté. et de fil en aiguille, je suis arrivé chez un maraîcher qui avait réduit son exploitation, suite à un projet immobilier. il avait "arraché" 150 m. de voie de 400, plus quelques accessoires. il me proposa tout ce "trésor" à 1f. le kg. cette personne est un fervent défenseur du rail dans ce type de métier, il lui reconnaît plus d'avantages que d'inconvénients. il lui reste au moins 300 m. de voie, divers wagonnets de tout type, et pas mal d'éléments de voies. mais pour réaliser cet achat, il restait un problème de taille; le transport. 1500 kg sur 450 km, comment faire??? après plusieurs coups de fil à des loueurs ou transporteurs, je décidait d'utiliser la sncf. on me proposait un tarif de 1000 f. le wagon était mis à dispo vers 10h le jour j, et on me téléphonait le jour j+2 pour m'avertir de son arrivée. il restait deux problème à régler: le trajet entre le site et la gare de cette ville, et de ma gare à chez moi, dans la montagne... le maraîcher proposa son camion, et son ouvrier. le chargement se déroula sans problème en un seul voyage. quelle ne fut pas ma surprise, le wagon arriva le lendemain... chapeau, la sncf! quelle rapidité; 48 h prévue, 24 h réalisée - je conseille vivement le recours au wagon isolé - un ami proposa son petit camion pour la desserte terminale. j'avais repéré une voie très peu utilisée avec un pont roulant en état, impeccable pour décharger le wagon. deux voyages furent nécessaire. au premier, cet ami "planta" son camion dans ma cour. nous perdîmes 2 heures à le remettre en route. le déchargement se termina vers 20 heures. 1,5 tonnes de ferraille étaient à présent empilées sur la pelouse. ouf! et le lendemain, 20 cm de neige recouvrirent tout ça! grâce à l'avance de la sncf, cette opération s'était bien déroulée. sinon, je ne sais pas comment cela se serait terminé. pour accéder à ma cour, il y a une rampe de 50 m. à 45%.... j'ai donc récupéré: - une trentaine d' éléments de 5 m. ( à 40 et 80 kg l'élément ) - 5 éléments de courbe de grand rayon. - 2 plaques pétolat - 2 "sauterelles" ou plaque mobile - 1 châssis pétolat ( origine écartement supérieur, mais réduit - traces de soudure-) me voila donc l'heureux propriétaire d'un réseau en voie étroite. un autre gros problème vient de la configuration de mon terrain. entre la cour et la pelouse et le fond du terrain ou j'ai la place pour entreposer le matériel et ce que je transporterais ( le bois de chauffage, les ordures à incinérer, etc...), il y a pas mal de denivellé, et il m'a fallu installer un treuil et deux éléments en forte pente. donc, c'est acrobatique et assez dangereux. le châssis pétolat doit bien peser entre 70 et 100 kg. j'ai monté tous les éléments ainsi, et maintenant je prévoit une courbe avec ou sans voie en impasse afin de réduire la déclivité, une sorte de y avec une aiguille à construire. ainsi, je pourrais sérieusement commencer à penser à un locotracteur.   le yoyo ce locotracteur, je l'ai sur plan, et dans la tête. il sera thermique à entraînement électrique. voici le modèle qui m'inspire et deux croquis rapide à l'echelle. je ne suis pas mécanicien, et je ne veux pas me lancer la dedans, alors je compte utiliser un groupe électrogène d'au moins 4 000 va. il fournira le 220 volts pour alimenter un moteur via un variateur de vitesse et un tableau de sécurité. pourquoi le 220 v ? un ami connait une personne qui tire des baladeuses avec un yoyo équipé d'un moteur d'essuie-glace de gmc. au point de vue sécurité, c'est plus sûr. mais pouvoir utiliser du 220 v n'importe ou dans mon jardin, sans rallonge, pour l'outillage électroportatif, me parait plus intéressant. et puis, en cas de coupure de courant, un groupe n'est vraiment pas un gadget là ou j'habite. ce qui coince pour l'instant, c'est la puissance nécessaire à fournir pour alimenter mon poste de soudure à l'arc. est-ce-que 4 500 va. suffisent? il faut que je trouve une solution. et puis cela permet aussi de promener sur un plat, un compresseur pour travailler avec du pneumatique. je ne vois que des avantages à utiliser un groupe électrogène qui se déplace par ses propres moyens.... quel moteur utiliser ? j'ai commencé à chercher un moteur monophasé 220 v avec motoréducteur, bien sûr. pour un moteur de 1 000 w. environ, et un réducteur, il faut compter 2 000 f. minimum ! bien sur, c'est introuvable en occasion, sinon, il faut chercher en 380 v, c'est très courant, mais ca devient énorme, et pourquoi pas 1 500 v ? je m'apprêtais a chercher en 380 v quand j'ai repensé à un moteur de lave-linge que j'avais récupéré il y a quelques années. j'ai eu quelques problèmes pour le faire tourner, mais en retrouvant le toron, et les condensateurs, j'ai pu trouver les deux sens de rotation et le ralenti. je vais devoir chercher les puissances consommées en vitesse lente et rapide, car je le trouve bruyant en vitesse lente, et je pense qu'il serait plus performant en vitesse rapide. mais la démultiplication ne sera pas simple à faire. pour varier la vitesse, je compte utiliser un variateur en kit électronique vendu chez conrad ( ex-decock). pour la transmission, un pignon entraînera une chaîne et un plateau au format moto ou industriel. je pourrais accoupler les deux essieux avec deux plateaux identique et une chaîne, mais je veux utiliser des bielles pour l'aspect ferroviaire. quel matériels utiliser? les roues; c'est le plus dur à trouver. je les ai récupérées sous un transformateur edf, à la casse, elles sont prévues pour des lorrys en voies normale, mais il me semble en avoir vu sur des berlines. il suffit de percer un trou dans la jante, de le tarauder pour fixer la roue sur l'axe de 40 - un tube creux est suffisant. et ne pas oublier d'usiner, à la meuleuse l'arrondi du boudin, sinon, dans les courbes, la roue à tendance à s'accrocher et à monter sur le rail... les paliers; pour fixer les roues au châssis. j'avais peur de devoir utiliser des roulements à bille de 40 intérieur, et de fabriquer un support bâtard pour tenir ce roulement sous le châssis. mais il existe une solution formidable; le palier "chinois", il remplit parfaitement son rôle, et coûte moins de 90 f. ttc! moins cher qu'un roulement, et pour l'usage limité que je veux en faire, le fait qu'il soit de qualité " médiocre" ( ou chinoise) ne gêne guère. le système de chaîne, pignon, et couronne dentée; j'ai trouvé un marchand de transmission industrielle, et je ne sais pas quels seront les prix, sinon, il faut que je vois ce qui se fait dans le domaine de la moto. les têtes de bielles d'accouplement; ce marchand en vend, et le prix n'est pas excessif, à peu prés 100 f./pièce. les bielles; du profilé carré percé a chaque extremité, et taraudé. l'axe des essieux; du tube de 40 en diamètre extérieur. comme les paliers seront situés entre les roues, il n'y a aucune chance que le tube travaille, il y aura un espace de 200 à 300 mm. sinon, je coulerais du ciment dans le tube... le châssis; en profilé en u de récupération, soudés entre eux. les suspensions; vu l'état de la voie, si les paliers sont directement fixés sous le châssis, l'ensemble serait trop rigide, et souvent avec 3 roues en contact, donc déraillement. il suffit d'installer les ressorts adéquat au niveau des vis qui fixent les paliers. je l'ai expérimenté avec la benne, et cela fonctionne très bien. et derrière les roues, ça ne se verra pas. la partie électrique; tout à fait classique, avec en plus un différentiel pour ma sécurité. un ampéremêtre, et un voltmètre pour contrôler tout ça. hélas, pour le petit prix du groupe prévu, je crois que le démarrage se fera avec une corde, et pas un démarreur que j'aurais rapporté sur le tableau de bord. habillage; en tôle ou autre chose, je ne sais pas encore, mais insonorisé au niveau du groupe, avec l'échappement donnant dans une cheminée sur le toit. abri pour la conduite avec accès par les cotés ou par derrière. le moteur électrique sera entre la cabine et le groupe ou peut être dans la cabine, sous le siège. l'équipement électrique annexe; en 220v, il y aura une prise plexo sur chaque face, c'est pas la peine de rouler sur le fil en bougeant le yoyo... en 12 v, projecteurs avant arrière de style automobile - j'en ai des touts neufs que je n'ai jamais pu poser - je mettrais une batterie 12v avec un chargeur électronique branché en permanence commandé depuis le tableau de bord. le freinage; une poignée ou une pédale qui forcera, via des patins en caoutchouc, directement sur 1 ou 2 essieux. système de frein à main de j7 pour le parcage. je ne sais pas si cela suffira. sinon, il y a le système de vis sans fin pour fournir un effort plus important. voila pour ce projet qui va débuter dans les semaines à venir. j'ai déjà fait une berline pour transporter les déchets à incinérer, les feuilles, le gazon tondu, etc... j'ai récupéré la benne à ordure quelque part ou elle ne servait à rien, et je l'ai fixée sur un cadre en bois sous lequel j'ai installé des paliers "chinois" et les essieux, sans oublier les ressorts de suspension. coût total: 380 f.ttc. cette berline est très légère, très maniable, et malgré la trappe sur l'avant, très résistante; j'ai rajouté quelques tasseaux à l'intérieur pour rigidifier la face avant. j'ai également récupéré 4 essieux en voie de 500 mm. j'en ai réduit 2 à mon écartement, et je m'apprête a construire un wagon plat avec possibilité de ridelles mobile de faible hauteur. j'y installerais peut être une potence amovible sur un coté, et un palan pour la manutention des charges que je compte transporter; les éléments de voies, des palettes, de la ferraille, etc... le châssis sera métallique, avec du profilé en u. les morceaux attendent depuis hier dans le garage sous la voiture... que je les recoupe. suite de l'histoire à la fin de l'hiver, quand la météo sera plus clémente, et après ces tempêtes, il y aura peut-être du groupe électrogène d'occasion dans l'air...          
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